nuclé-

nuclé(o)- ♦ Élément, du lat. nucleus « noyau ».

nuclé(o)-

élément, du lat. nucleus, "noyau".

⇒NUCLÉ(O)-, (NUCLÉ-, NUCLÉO-)élém. formant

Élém. tiré du lat. nucleus «noyau», entrant dans la constr. de nombreux termes appartenant au vocab. de la biochim. et de la phys. nucl. Dans le domaine de la biochim., il renvoie au noyau de la cellule ou aux acides nucléiques; dans le domaine de la phys. nucl., il renvoie au noyau de l'atome ou plus rarement à l'én. nucl.

A. —BIOCHIM. V. nucléine, nucléique, nucléoprotéide (rem. s.v. nucléoprotéine), nucléoprotéine et aussi:

nucléohistone, subst. fém. Protéine associée à un acide nucléique, rencontrée dans le noyau de certaines cellules. On a signalé encore, dans les métastases ganglionnaires d'un sarcome du testicule, la présence d'une nucléohistone (ROUSSY ds Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 2 1929, p.375).

nucléoplasme, subst. masc. Substance homogène et transparente située à l'intérieur du noyau cellulaire. Le noyau présente une matière fondamentale qui n'est pas colorée par les réactifs, on la nomme nucléoplasme (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p.59).

nucléoplasmique, adj. Relatif au nucléoplasme. Il y a un rapport constant entre le volume du noyau et celui du cytoplasme d'une cellule (relation nucléoplasmique de R. Hertwig, 1903) (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p.607).

nucléoside, subst. masc. Ferment sécrété par la muqueuse intestinale. Le reste, constitué par l'union du sucre et de la base, forme un nucléoside (LE GENDRE ds Nouv. Traité Méd. fasc. 7 1924, p.505).

nucléotide, subst. masc. Unité de base des acides nucléiques. En fait, on constate expérimentalement que les nucléotides puriques ont une tendance à être plus fortement absorbés que les nucléotides pyrimidiques (PRIVAT DE GARILHE, Acides nucl., 1963, p.46).

B. —PHYS. NUCL. V. nucléaire, nucléation, nucléon et aussi:

nucléide, subst. masc. ,,Atome caractérisé par son nombre de masse (A) et son numéro atomique (Z)`` (Radiogr. 1979).

nucléophile, adj. et subst. (Particule) qui peut se souder à un noyau atomique dont la couche électronique externe présente une lacune. Ingold a donné le nom de nucléophiles aux réactifs qui donnent des électrons ou partagent ceux-ci avec un autre réactif (Hist. gén. sc., t.3, vol.2, 1964, p.433).

nucléothermique, adj. Relatif à la transformation de l'énergie nucléaire en chaleur (d'apr. Lar. Lang. fr.).

Prononc. et Orth.:[nykle(o)], en syll. inaccentuée [(--)]. Bbg. QUEM. DDL t. 5, 6, 18 (comp.).

nuclé-, nucléo-

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♦ Élément, du lat. nucleus « noyau ». || Outre les mots cités à l'ordre alphabétique, cf. notamment : nucléoalbumine [nykleoalbymin] n. f. (1897, in D. D. L.).

Encyclopédie Universelle. 2012.